Le mobilier de Pensart entre en scène
Spectacle
Abyss de Stéphanie Roussel
Les meubles & les objets insolites de Pensart s’invitent sur scène pour un spectacle de théâtre et de danse incontournable !
Venez découvrir la sculpture aragne en dialogue avec les « ailes du désir », la nuit équilatérale se bousculera dans des « souvenirs chiffonnés », la ménade invisible dansera sur des petites notes invisibles… Il y aura une roue de bicyclette et d’autres objets pour faire vivre les mots dans l’espace !
C’est le 3 juin, à 17H au théâtre des passerelles, 17 rue Saint Clair Pontault-Combault. Durée 1h. Entrée 6€ sur réservation au 01 60 37 29 90
Conception, mise en scène, chorégraphie, scénographie : Stéphanie Roussel
Danse : Marie-Christine de Gouveia,
Gabrielle Pili
Voix, faits et gestes : Karolyne Decerle
Objets : Laureline Dalmau (Pensart)
Texte : Peter Handke, Les Ailes du désir
Musique : The Noise Consort
flûte et composition : Philippe Renard
clavecin, electro acoustique et composition : Gabriel Urgell
composition : Benjamin Morando
Au milieu
d’objets singuliers, de manipulations,
d’audace, de bruits, de peu de silence
d’allées et venues, d’obstination, de bousculades,
de souvenirs chiffonnés, d’élans qui claquent, de chutes,
d’élans qui planent, de beaucoup de chutes,
d’ombres portées, de reflets, de visages
… trois âmes vagabondent.
Le spectateur est invité à se laisser porter de manière intuitive et sensorielle. Entre narration et abstraction, ABYSS s’est construit à partir d’un ensemble de pièces musicales que Noise Consort m’a confiées. J’y ai mis du désordre, en ai choisi certaines, les ai combinées, enchainées de multiples manières jusqu’à trouver une suite qui m’apparaisse cohérente. Puis la danse s’est écrite, il lui fallait le silence. Enfin elle s’est inscrite, lentement, pas à pas, par petites notes, comme on répare le mécanisme d’une horloge. J’ai le sentiment aujourd’hui d’avoir construit une histoire à double tranchant, l’une, comme pour réparer quelque chose de la musique, et l’autre pour s’y engloutir ou s’y perdre.
Stéphanie Roussel